La Côte d’Ivoire a connu une hausse des prix des services téléphoniques offerts par les opérateurs de téléphonie mobile Moov, MTN et Orange, à partir du 6 avril dernier. Selon ces opérateurs, cette augmentation a été demandée par l’Autorité de Régulation des Télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire (ARTIC). Toutefois, cette décision a été mal accueillie par la population et certains hommes politiques du pays.
L’Honorable Asslé Tiemoko, député maire de Tiassalé, a exprimé son mécontentement face à cette décision en lançant un appel au boycott des réseaux mobiles Moov, MTN et Orange. Cette action a été planifiée pour les journées du 8, 9 et 10 avril, entre 12h et 14h. Les consommateurs de ces services sont ainsi invités à mettre leur téléphone sur mode avion pendant ces heures, en signe de protestation.
Cette initiative a suscité une grande attention et un débat animé sur les réseaux sociaux. Certains ont exprimé leur soutien à l’appel au boycott, estimant que cette augmentation est injuste et que les opérateurs de téléphonie mobile profitent de leur position dominante pour augmenter les prix sans justification valable. D’autres, en revanche, ont critiqué l’appel au boycott en soulignant que cela peut nuire à l’économie du pays et à la qualité des services offerts par les opérateurs.
Cette situation souligne l’importance de la régulation des industries de télécommunications et de l’importance de la participation citoyenne dans la prise de décision en matière de politique publique. Les régulateurs devraient être conscients des impacts de leurs décisions sur la population et les entreprises, tout en garantissant un marché équitable et une concurrence saine.
Il reste à voir si cet appel au boycott aura un impact significatif sur les opérateurs de téléphonie mobile et sur l’ARTIC. En attendant, les consommateurs doivent être conscients de leurs droits en tant que consommateurs et continuer à exprimer leur opinion sur les décisions qui les affectent.